Connaissez-vous Francine Van Hove ?

Francine Van Hove est une dessinatrice et peintre française qui mérite d'être connue.
Née en 1942 à Saint-Mandé (Seine), elle fait ses études secondaires et supérieures de professorat de dessin et d'arts plastiques pour les lycées et collèges à Paris. Après avoir enseigné un an au lycée de jeunes filles de Strasbourg, elle démissionne de l'Education Nationale en 1964 pour revenir à Paris y exercer son art.

Outre de nombreux dessins et pastels, son oeuvre compte actuellement plus de 400 tableaux dispersés dans des collections privées.

Elle est surtout connue pour ses sujets exclusivement féminins et les attitudes rêveuses de ses personnages. Sous une simplicité apparente, ces scènes du quotidiens réservent une part de mystère. 

Influencée par la statuaire grecque, la renaissance italienne et la peinture flamande, Francine Van Hove cherche à perpétuer la tradition classique de la peinture.

J'ai découvert Francine Van Hove en cours de dessin et j'ai aimé et aime toujours reproduire les attitudes de ses femmes qui se laissent aller à la paresse et s'adonnent à des plaisirs immobiles : lire, prendre le thé, rêvasser ou dormir, tantôt songeuses, tantôt mélancoliques. 

Voici quelques-unes de ses esquisses qui je l'espère vous plairont et seront source d'inspiration pour vous.                                                                                                                                                                                "La théière d'Hannah"

 
 "La liseuse" 

 "Mains jointes"

 Ses peintures raffinées offre à notre regard des scènes quotidiennes d'une précision extrème. On croirait avoir à faire à des photographies par la précision des détails, le rendu de la matière et les jeux de lumière.                                                                                                                                                                                   "Le petit kougelhopf"

                  " Le marque-page"    

" Les guêtres" 

Pour avoir essayé l'aquarelle après la peinture acrylique, je sais combien ce médium est difficile à maîtriser. Or, ma cousine Mirella, qui habite à Turin s'est mise à l'aquarelle et je dois avouer que les cours qu'elle prend ont très vite révélé son talent. 

Ses peintures, tout en délicatesse, révèlent sa sensibilité artistique et sa passion pour cet art. Je suis admirative devant ce qu'elle produit au bout de deux ans de pratique. Chaque photo d'aquarelle qu'elle m'envoie montre les progrès réalisés. Son travail sur la transparence est remarquable au bout de si peu de temps.

Une autre cousine, Corinne, s'adonne également à la peinture, adore ça et se montre très douée. Serait-ce parce que nous avons toutes les trois un ancêtre  artiste peintre commun , ( je vous en parlerai prochainement),  qui compta parmi ses élèves Amadeo Modigliani ? Je ne sais si cela peut être dans nos gènes ou même s'il y a un gène pour cela. 

En attendant, voici quelques aquarelles de Mirella :

Comme je vous l'ai écrit sur mon précédent message, il s'agit d'une technique employée pour la peinture sur bois, mais qui se réalise très bien sur de la toile à condition de bien respecter les étapes, la fabrication du mélange, l'emploi uniquement de papier journal à peine humide et non trempé, une main extrêmement légère pour l'application des boules de papier..

Le matériel :

- une peinture de fond. 
- une peinture contrastante
- du médium, brillant ou mat, peu importe
- de l'eau
- un pinceau pour réaliser le fond
- un gros pinceau pour passer le mélange
- des feuilles de papier journal ( seulement cette sorte de papier. J'ai essayé avec d'autres papiers, cela ne marche pas).

Les étapes :

- Etape 1 : peindre le fond de la toile avec  soin de plusieurs couches fines et régulières. C'est important car la perfection de la couleur de fond mettra en valeur l’effet dépouillé. Laisser sécher.

- Etape 2 : dans un récipient, par exemple une assiette en plastique, mélanger un peu de peinture contrastante, beaucoup de médium, et de l'eau modérément. Le mélange obtenu doit être fluide, translucide mais cependant consistant à cause du médium.

Vous allez me dire "un peu, beaucoup, modérément", ce n'est pas très précis. Et non, il faut quelques essais pour réussir, du pif et de l'expérience. On finit par y arriver. 

- Etape 3 : on froisse les feuilles de papier journal sans les écraser de manière à ce qu'elles tiennent dans la main. Pour ma part, je préfère utiliser des demi-feuilles. On humidifie ces boules de papier en les passant très vite sous un filet d'eau sans les tremper.

- Etape 4 : une fois le mélange fait, les boules de papier prêtes,  passer le mélange très vite sur la toile avec un gros pinceau, sans grand soin, ce n'est pas utile.

- Etape 5 : sans attendre, on tamponne avec une boule de papier, délicatement, sans écraser. Dès que le papier est saturé, on change de boule. il faut être assez rapide car le mélange sèche très vite.

Il faut de la délicatesse et de la rapidité. Mais l'effet est spectaculaire. Essayez donc si vous en avez l'occasion.

Voici deux exemples que j'ai réalisés. 

Fond rouge

Couleur contrastante noire

Fond taupe

Couleur contrastante blanche

Lorsque je me suis documentée sur la peinture asiatique contemporaine, j'ai découvert des peintres de grand talent comme les Japonais Ikenaga Yasunari, Miho Hirano,  ou Chinois comme Wang Mei Fang et Zhao Guojing. J'ai pu étudier leurs manières de peindre les visages : le teint diaphane des portraits, la délicatesse des traits, la parcimonie des ombres sur les visages, l'attention particulière portée aux yeux qui donnent toute l'expression aux personnages féminins.

J'ai essayé de tenir compte de leurs techniques pour peindre des portraits de femmes asiatiques à partir de photos trouvées sur le net..

Vous vous demandez pourquoi je ne fais, jusqu'à présent, que des Asiatiques. Tout simplement parce qu'il est assez difficile de trouver des photos d'Européennes qui présentent des visages peu maquillés, qui ne regardent pas l'objectif, qui ne posent pas.

Voici ce que j'ai réalisé :

        Japonaise aux yeux verts                                                                       

J'ai employé pour les fonds de mes portraits, une technique que l'on utilise pour la peinture sur bois. Il s'agit de l'effet dépouillé au papier journal. Je vous expliquerai d'ailleurs cette technique dans un prochain message.

                    
                  Doux regard                                                                                                      

Bien entendu, mes modèles avaient tous les yeux foncés mais j'ai voulu donner un autre regard aux visages. Les yeux clairs réfléchissent davantage la lumière et sont plus aisés à peindre que les yeux foncés.

 

                  Sourire fragile

Ces portraits sont réalisés sur des toiles de 30 cm de largeur sur 40 cm de hauteur.

                Troublante mélancolie

Il s'agit de mon premier portrait aux yeux foncés et force est de constater qu'ils sont plus difficiles à réaliser que les yeux clairs. 

Dans mon précédent message, je vous ai présenté deux peintures que j'ai faites pour mes petites-filles d'après Miho Hirano. C'est d'elle dont je vais vous parler aujourd'hui.

Miho Hirano nous vient tout droit du Japon, plus précisément d'Abiko, ville de la préfecture de Chiba. 

Terriblement timide depuis toute petite, elle apprend à s'exprimer à travers la peinture, cela devient très vite une passion pour elle. L'art lui permet d'échapper aux difficultés qu'elle rencontre durant ses années scolaires car elle n'arrive pas à s'intégrer. C'est son talent pour la peinture qui lui fera prendre confiance en elle.

En 2008, Miho Hirano obtient son diplôme d'art à l'Université Musishano (près de Tokyo) et commence véritablement à peindre très peu de temps après. 

Sa représentation surréaliste de la femme asiatique est un véritable coup de coeur dans le métier de l'art, et rapidement, Hirano voit sa carrière de peintre monter en flèche.

En 2014 sont statut de peintre se professionnalise, elle se présente ainsi à la Jiro Miura Gallery durant l'été 2015.

C'est en 2017 qu'elle débute sa carrière aux États-Unis. En effet sa série Beauties of Nature est exposée en décembre 2017, à la fameuse Corey Helford Gallery de Los Angeles, en Californie, il s'agit là de sa première grande exposition solo aux États-Unis.

La peintre nippone se spécialise dans le portrait de jeunes femmes graciles et délicates, dans des couleurs pastel, en fusion avec le faune et la flore. 

Ce que j'admire dans son travail, c'est la douceur et la poésie que dégagent ses portraits, saisissants de délicatesse. Ils suggèrent l'épanouissement des femmes et leurs émotions, leur sexualité et leur image, en les faisant cohabiter avec la nature. 
Miho Hirano rend hommage à l'un des thèmes majeurs de l'Art Nouveau, la « Femme Fleur ». Elle nous offre, avec luxuriance et douceur, les feux sinueux de son inspiration mêlée d'émotions fugitives ainsi qu'une fusion très personnelle entre courbes féminines, chevelures et forces matricielles.

Lorsque mes petites filles viennent en vacances à Nice, j'aime leur montrer des toiles de peintres qu'elles ne connaissent pas. Toutes deux sont, comme moi, passionnées de dessin et peinture et consacrent beaucoup de temps à cette activité. Depuis 3 ans, Anaïs dessinent surtout des mangas  et je reconnais qu'elle est très douée.

C'est ainsi que je leur est fait découvrir Miho Hirano, jeune peintre japonaise que je vous présenterai prochainement.
A leur demande, j'ai reproduit deux tableaux pour décorer leur chambre. 

Les voici : 

  Peintures pour Anaïs et Lison

 J'ai commencé à m'intéresser à la peinture contemporaine asiatique : japonaise et chinoise, lorsque notre professeur Catherine D nous a envoyé une banque d'images d'un peintre japonais que je vous présenterai dans un prochain message : Ikenaga Yasunari.

Lorsque que je fais une belle rencontre, j'aime me documenter sur ces artistes : leur vie, formation, les techniques employées, leur influence, leurs échecs ou succès.

C'est ainsi que j'ai découvert un univers pictural inconnu de nous occidentaux.

La peinture japonaise et chinoise est très ancienne, demande des années de formation. On peint sur papier de riz ou sur de soie plus récemment sur du lin ; la couleur a pratiquement disparu au profit de l'encre simplement ou non additionnée d'eau ; les pinceaux sont souvent en poils de chèvre...Les peintures sont délicates, les traits fins, les couleurs pastel.

Mes recherches m'ont égament fait rencontrer, dans un style différent, une autre artiste japonaise : Miho Hirano, des artistes chinois extrêmement talentueux comme Wang Mei Fang et son professeur Zhao Guojing.

Tout cela, je vous le ferai découvrir prochainement.

Peinture chinoise traditionnelle

Peinture japonaise traditionnelle

Du 28 septembre au 13 octobre 2019, j'expose dans le cadre de l'Institut Méditerranéen des Arts Plastiques, au Club House du Port de Saint-Laurent-du-Var.

Je vous invite au vernissage qui se tiendra samedi 28 septembre à partir de 19 h.

Exposition saison 3 - 2019
Du 28 septembre au 13 octobre 2019

 Exposition saison 2 - 2019
du 30 mai au 16 juin 

Nous sommes allés en février 2016 visiter Saint Pétersbourg avec un couple d'amis.

Comme Sophie est d'origine russe, sa famile paternelle vient pécisément de Saint-Pétersbourg, et que c'est son frère qui a hérité de l'icône familiale, je lui ai peint, au retour, une icône de la vierge.

Trop novice encore en peinture et ignorante dans l'art de peindre des icônes, j'ai peint ce petit tabelau de 36 cm de hauteur et de 26 cm de largeur sur une planche de contreplaqué de 15 mm d'épaisseur.

Il faut dire que la peinture d’icônes religieuses est un art qui requiert non seulement un grand savoir-faire, mais aussi une grande patience. Les étapes pour réaliser une icône réussie sont en effet nombreuses et doivent être réalisées avec minutie. Maîtriser la pose de la feuille d'or, préparer ses couleurs (a tempera) avec une émulsion à base de jaune d'oeuf, de pigments, d'eau et de liant, finaliser avec des glacis et préparer son vernis à base d'huile de lin et de terre. Bref, compliqué, long et difficile.

Puisqu'il ne s'agissait pas de la reproduction d'une icône traditionelle, j'ai peint une vierge à la facture un peu plus moderne et l'ai offerte à Sophie.

Aujourd'hui, cette icône trône, dans le salon, sur la cheminée de mon amie entourée d'un veritable petit musée russe : boîtes russes en papier mâché laqué, matriochkas (fameuses poupées russes emboîtées les unes dans les autres), oeuf de Fabergé... l'effet est magnifique.

Lorsque l'on prend des cours de peinture, on commence par copier des oeuvres qui nous plaisent, des oeuvres de différents styles, de différentes techniques.

Puis vient la phase de recherche où l'on essaie d'acquérir de l'indépendance vis-à-vis des peintures que l'on copie et ensuite, on cherche son style.

Mon inclination s'est dirigée naturellement vers l'esthétique Art Déco. Georgy Kurasov a eu également une influence sur moi puisque j'ai adopté sa manière de dessiner des personnages aux articulations fines et des formes géométriques relevant en partie du cubisme.C'est avec cette idée que j'ai peint ce tableau sur une toile en lin de 80 cm sur 60 cm que j'ai appelé : "Femme sophistiquée".

Je ne sais pas si vous partagez mon sentiment, mais il me plaît beaucoup. J'aime ses couleurs vives, la posture de cette femme, son élégance et sa sérénité, sa modernité. Il a beaucoup de succès auprès de mes amis.